Le mot du patron
« Dans la rue de ma petite école, il y avait « chez Léocadie », un vieux bal endormi super chouette qui était devenu notre lieu secret pour jouer aux cowboys. On enjambait la fenêtre en douce et l’on entrait vraiment dans un de ces saloons tout en planches, bordé d’arcades de bois. Un matin, une grosse pelle jaune n’en a rien laissé, sauf de petites arches dessinées en rêve dans ma tête de gamin.
Je suis finalement devenu accordéoniste menuisier et j’ai décidé aujourd’hui d’en construire un à ma façon, et qui roule : Ça sera Le Bal Floch !
Il y fera bon danser de longues heures sur tout ce qu’il nous plaît ;Il y a aura toutes sortes de gens jeunes et vieux; On dansera à deux, en rond, en carré, entre deux petits rouges limés sur le comptoir de mes aïeux !
On y fera hurler la gavotte, piquer la polka, glisser la valse et l’on y jouera même des trucs qui roulent terrible : des belles Cumbias, des biguines, des javas, des tangos, des zydecos, des chamamés et toute sortes d’ « uses-godasses à gauchos » ! Il y aura des surprises, des cascades et du bon cœur ! »
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« Oh Jean toi tu sais faire « l’akordion » !?
Et bien tu sais, moi mon préféré, c’est l’akordion ! » Maria
C’est un p’tit bal voyageur et tout terrain qu’on trimbale et qu’on déballe sur une placette de village, entre deux rues, sur une plage, dans un bois, une vallée, une courette, sous des halles, un hangar, un chapiteau, une usine, une criée, un préau d’école, un terrain de boules, sur un port, dans votre jardin !
